J’ai accueilli il y a un peu plus d’un mois Tokyo. Recueilli dans la rue, à l’âge de huit mois, d’une mère sauvage, il est apparu plus sociable que ses compagnons et l’association a donc décidé de lui donner une chance de se faire adopter.

Ses premiers jours ont été compliqués. Il avait tant à apprendre ! A son arrivée, il est resté caché quelques heures puis a profité de la nuit pour explorer.

Le lendemain, sont arrivés les premiers câlins et à partir de là, il ne se cachait plus du tout. En trois jours, il avait appris à être propre (ce qui fut un soulagement, je craignais que ça mette plus longtemps). Puis, il y a eu les premiers ronrons, la première fois qu’il est monté sur le lit, la première fois qu’il a dormi avec moi…

Finalement cette expérience de famille d’accueil est une succession de premières fois des plus petites choses aux plus satisfaisantes. Par exemple, ce qui a été le plus long dans son cas, a été de lui apprendre le jeu. Il ne savait pas du tout jouer donc les premiers temps, il s’ennuyait et cherchait à sortir. Il a fallu lui apprendre à trouver des distractions en intérieur.

Les premières fois, quand je me saisissais de la canne à pêche, il me regardait d’un air mi-effrayé mi-dubitatif. Mais au bout de deux semaines, j’ai remarqué qu’une de ses balles s’était déplacée pendant la journée : il avait joué. Maintenant c’est un petit pot de colle très affectueux, une boité à ronrons et tout ce qui passe à sa portée est un jeu potentiel. C’est vraiment intéressant de voir le chat se révéler comme ça au fil du temps. Surtout aussi rapidement !

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